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Héloïse Jaouen : une enseignante toujours en quête de connaissances

Après avoir ardemment poursuivi son rêve d'enseigner, Héloïse Jaouen, fraîchement diplômée, a décidé de retourner aux études pour parachever son expérience et ses connaissances dans l’enseignement. Avec une surprise de taille.

Héloïse Jaouen, diplômée d’un baccalauréat en éducation préscolaire et enseignement primaire de l’Université de Montréal, s’est trouvée à la croisée des chemins. De son chemin. Plutôt que de se lancer immédiatement dans une salle de classe, elle choisit de s'immerger dans le monde de l'éducation en optant pour des remplacements occasionnels. C'est au cours de cette période qu'elle ressent le besoin d'élargir ses horizons en explorant le domaine de l'intervention. Armée de détermination et d'une soif d'apprentissage, elle s'engage en 2015 dans un certificat d'intervention en déficience intellectuelle et en troubles du spectre de l'autisme à la Faculté de l’éducation permanente de l’Université de Montréal (FEP). « Quand j’ai terminé mon baccalauréat en 2016, je n’ai pas dirigé une classe tout de suite. Je me suis familiarisé avec le milieu scolaire, j’ai fait de la suppléance. Je sentais que j’avais encore beaucoup de choses à apprendre. » Cette expérience lui ouvre alors les portes d'un univers qu'elle connaissait peu, établissant un lien précieux avec son bagage éducatif initial.

La FEP, facilitateur de parcours

Après son baccalauréat brillamment obtenu et ce premier certificat en poche. Son insatiabilité d’apprentissage et son désir d'explorer davantage les secrets de l'intervention lui ouvrent les portes d'une nouvelle aventure. Pendant que son conjoint entame son propre parcours universitaire en 2020, elle profite de l'occasion pour reprendre des études avec enthousiasme.

Son choix se porte sur le certificat en intervention psychoéducative, un programme de la FEP cette fois-ci offert entièrement en ligne. « Ce programme, qui fusionne parfaitement l’éducation et l’intervention, était vraiment fait pour moi. Je me souviens, je regardais la structure du programme et j’avais hâte d’assister à tous les cours sans exception pour en apprendre encore davantage, explique Héloïse. Cette fois-ci je ne pouvais pas suivre les cours à temps plein parce que j’enseignais dans une école, donc j’ai opté pour le temps partiel, beaucoup plus pratique pour moi. Les soirs et les fins de semaine je suivais mes cours à distance. »

La flexibilité offerte par la FEP a été cruciale pour faciliter son organisation. Comme tous les cours sont donnés à distance, elle peut en suivre deux par trimestre tout en restant à la maison, s’évitant ainsi de perdre un temps précieux dans les transports « Même si les restrictions sanitaires se sont assouplies, avoir des cours en ligne est la meilleure formule. Grâce à ça, j’ai pu continuer de suivre deux cours par trimestre plutôt qu’un seul. Ça a accéléré mon parcours, note Héloïse qui travaille à cette époque cinq jours par semaine et qui suit les cours en ligne de la FEP deux jours en fin de semaine. Je n’avais pas de jour de repos. C’était très intense et exigeant, mais j’ai assumé mon choix. Ma priorité étant mes études, ça ne me dérangeait pas de rater quelques soirées entre amis. »

Une récompense inattendue

Son parcours académique est accompagné d'une première pour elle : elle fait une demande de bourse. Réticente au début, elle a finalement compris que sa persévérance méritait d'être reconnue. « C’était la première fois que je m’inscrivais à une demande de bourse. J’ai toujours beaucoup travaillé pour assumer le coût de mes études et j’ai toujours pensé qu’il y avait des personnes qui en avaient plus besoin que moi, se souvient Héloïse. Ce petit coup de pouce m’a fait le plus grand bien, au-delà de la reconnaissance. Parce que oui, les études ont un coût. » Grâce à cette bourse à la persévérance et à la réussite de la FEP, elle finance les sessions restantes de son programme, soulageant ainsi le fardeau financier associé à la poursuite de ses études. Son engagement envers l'éducation et l'amélioration continue est admirable. « Lors de mon inscription à la demande de bourse, j’ai spécifié que j’étais en poste en tant qu’enseignante, et que je cherchais à me perfectionner pour enrichir mes compétences », se souvient la jeune enseignante. Pour elle, c'est la passion mêlée à ce désir constant d'acquérir de nouvelles compétences pour enrichir son enseignement qui l’a convaincu qu’elle pouvait faire une demande de bourse à la persévérance.

Aujourd'hui, Héloïse est devenue une jeune maman comblée et regarde son parcours et tout ce qu’elle a accompli avec gratitude et satisfaction. « C’est difficile pour moi de dire que je ne reprendrai jamais plus d’études ! J’aime tellement l’école et apprendre encore et toujours ! Désormais, j’ai un autre objectif, mon projet familial, confie-t-elle. Mais, parce qu’il y a toujours un mais, si je décidais de retourner aux études, j’irais peut-être vers une maitrise en intervention ou un DESS en enseignement pour me spécialiser », conclut-elle. Quoiqu’il en soit, les portes de l’éducation lui seront toujours ouvertes, prêtes à accueillir une enseignante passionnée, avide d'apprendre et d’étoffer ses connaissances.

Pour en savoir plus sur le certificat d'intervention en déficience intellectuelle et en troubles du spectre de l'autisme, le certificat en intervention psychoéducative et la bourse à la persévérance et à la réussite

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